Présentation du club


Le club est situé à l'école Jean Sarrailh, au n°1 de l'avenue Robert Schuman à Pau.

Il a été créé en 1985 sous la forme d'une section de l'Amicale Laïque Jean Sarrailh.

Depuis 2010, le club est indépendant et possède ses propres statuts.

Le club s'investit dans des manifestations ponctuelles, des organisations nationales.

Il participe au championnat de France des clubs par équipes, aux coupes fédérales...

Nous avons créé des compétitions internes au club : un championnat de parties longues homologué FIDE, une coupe homologuée FIDE et un championnat de blitz.

Nous sommes heureux de vous accueillir aux horaires d'ouvertures du club.


Les archives de l'association

Télécharger
Archives du club
statistiques club.xls
Feuille de calcul Microsoft Excel 41.0 KB

Présentation du jeu d'échecs

Le jeu d’échecs oppose deux joueurs de part et d’autre d’un plateau appelé échiquier, composé de 64 cases claires et sombres nommées les cases blanches et les cases noires.

 

Les joueurs jouent à tour de rôle en déplaçant l'une de leurs seize pièces (ou deux pièces en cas de roque).

Chaque joueur possède au départ un roi, une dame, deux tours, deux fous, deux cavaliers et huit pions.

 

Le but du jeu est d'infliger à son adversaire un échec et mat, une situation dans laquelle le roi est en prise sans qu'il soit possible de l'en extraire.

Le jeu, introduit dans le Sud de l'Europe à partir du Xe siècle, est vraisemblablement issu du chaturanga, un jeu très similaire datant du VIe siècle et originaire d'Inde.

 

Les règles actuelles se fixent à partir de la fin du XVe siècle.

Le jeu d’échecs est l'un des jeux de réflexion les plus populaires au monde.

Il est pratiqué par des millions de gens sous de multiples formes : en famille, entre amis, dans des lieux publics, en club, en tournoi, par correspondance, contre des machines spécialisées, sur Internet, aux niveaux amateur et professionnel.

 

Depuis son introduction en Europe, le jeu d'échecs jouit d'un prestige et d'une aura particuliers.

Il a très largement inspiré la culture, la peinture, la littérature et le cinéma.

 

En France on le surnomme « le roi des jeux » ou encore « le noble jeu ».

La compétition aux échecs existe depuis les origines.

On en trouve trace à la cour d'Haroun ar-Rachid au VIIIe siècle.

Le premier tournoi de l'ère moderne a lieu à Londres en marge de l'Exposition universelle de 1851.

La compétition est régie par la Fédération Internationale des Echecs (FIDE) créée en 1921 et dont la Fédération Française des Echecs (FFE) est membre fondateur. Depuis l'an 2000 le jeu d'échecs est reconnu par le Ministère de la jeunesse et des sports.

 

Parallèlement, l'Association of Chess Professionals, dite ACP,  défend les intérêts des joueurs professionnels.

Le premier champion du monde d'échecs est Wilhelm Steinitz en 1886.

Le champion du monde en titre est le norvégien Magnus Carlsen depuis 2013 (trois titres consécutifs).

 

Une théorie du jeu, développée depuis son invention et de façon intensive par les joueurs de premier plan de l'époque moderne, est transmise au travers d'une littérature échiquéenne abondante.

La théorie des jeux (mathématiques) décrit quant à elle les échecs comme un jeu de stratégie combinatoire abstrait de réflexion pure, fini, sans cycle et à information complète et parfaite. L'absence de cycles est garantie par les règles de nulle : répétition de position, règle des 50 coups et impossibilité de mater.

Un des objectifs des premiers informaticiens a été de mettre au point des machines capables de jouer aux échecs.

De nos jours, le jeu est profondément influencé par les capacités des programmes joueurs d'échecs, ainsi que par la possibilité de jouer sur Internet.

En 1997, Deep Blue devient le premier ordinateur à battre un champion du monde en titre dans un match qui l'oppose à Garry Kasparov.

La composition échiquéenne, la forme artistique du jeu, a produit des centaines de milliers de problèmes dans de multiples genres. Cette discipline est également sous l'égide de la FIDE, qui organise des concours spécifiques pour les compositeurs de problème et les solutionnistes.